lundi 5 novembre 2012

Les obstacles sur la route

De nombreux effets pervers sont engendrés par ces infrastructures. Outre la volonté évidente de condamner la route, deux effets sont particulièrement remarquables : La dangerosité et la condamnation des deux roues.


Loin de dresser une liste exhaustive voici quelques exemples :
- Le changement de sens de circulation. La conduite à gauche ou le changement de file pour passer à droite de la file de taxi, occasionne de joyeuses rigolades lors des intersections.

- Notre actualité nous prouve tristement la dangerosité des vélos dans les couloirs de bus.
- Chaque file spécifique est marquée par des séparations surélevées qui ne devrait pas avoir l’aval des deux roues.
- Les panneaux de signalisation font l’objet à de profondes réflexions des automobilistes à des moments ou leurs décisions devraient être rapides. Combien de fois des automobilistes ne se sont pas retrouvés en contre-sens pour avoir mal interprété une signalisation touffue.
- Le pire est sûrement le roulement de voies différentes dans le même sens. Contrairement aux Etats-Unis ou l’on rencontre de nombreuses vidéo de bus collisionnant une voiture roulant dans le même sens que lui, en France nous avions l’habitude exclusive de toujours croiser des voies de bus en sens inverse. Si cela n’a l’air de rien, cela apporte un confort de sécurité absolu à tous les conducteurs puisque l’ensemble des risques est contrôlable dans le champ de vision. Maintenant cette époque est révolue, vous roulez dans le même sens que le bus, comme aux Etats-Unis et le champ de vision s’est ouvert aux rétroviseurs et aux angles morts. Si une situation identique de vision arrive sur les autoroutes par exemple, les déplacements des véhicules n’ont aucune commune mesure avec la brutalité de ceux occasionnés en ville pour permettre des changements de direction et de rue. Quand vous descendez le boulevard Saint Michel, pour tourner à droite vers Notre Dame de Paris vous devez quasiment vous arrêter pour regarder derrière vous s’il n’y a pas un vélo ou un bus. Je conseille ce même exercice en moto.

Le plus incroyable dans cette gestion de la rue, c’est que si l’objectif de faire fuir les gens a été atteint, l’objectif d’éliminer les embouteillages a lui été tellement raté que l’on peut se retrouver coincé de long moment dans notre jolie capitale.

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