mercredi 5 juin 2013

Radars : Exist-il des chiffress et des analyses ?




Quelle misère pour trouver des chiffres officiels.
Tout le monde y va de sa petite analyse et de ses courbes de présentation, mais de là à faire une étude sérieuse, c’est autre chose. De là à croire que l’on présente les chiffres que l’on veut il n’y a pas loin.
En tout cas pour les renseignements  voici deux sites qui donnent des chiffres :

Wikipédia 


L’article est plutôt complet mais les chiffres s’arrêtent en 2005.
Analyse intéressante :
-          L’Italie est un pays assez proche en nombre d’habitants et de parc automobile.
-          Ils n’ont pas de radars automatiques et les chiffres sont assez proches.
-          En tout cas sur les années 2004, 2005 les changements sont les mêmes.
Comment cela se fait-il ?

www.Franceculturefr

Un article génialissime  dont voici quelques morceaux choisis :

Soit, au total, 4000 radars pédagogiques et une dépense de 10 à 20 millions d'euros pour simplement informer les conducteurs de la vitesse à laquelle ils roulent, vitesse mentionnée à la fois sur le compteur de la voiture et sur le système de guidage GPS qui équipe de plus en plus d'automobiles. …..
La question centrale en matière de radars est la suivante: existe-t-il encore un lien direct entre la vitesse des automobiles et le nombre de morts sur les routes? La réponse est loin d'être aussi évidente que le discours officiel tente de le faire croire. Pour preuve, la récente envolée des chiffres du nombre de tués sur la route en 2011, malgré le permis à points et les milliers de radars fixes (+20% en avril par rapport à 2010).

Au final, les panneaux sont remplacés et les avertisseurs ne sont plus interdits... La rigueur du raisonnement en sort passablement écornée. Mais, au fond est-ce si grave? On peut en effet se demander si c'est bien la vitesse qui est toujours la grande responsable des quelque 4000 morts pas an sur les routes françaises. On peut se demander quel est l'impact réel des différentes mesures répressives prises par les autorités au cours des 30 dernières années. Pour trouver des éléments de réponse, il suffit de jeter un coup d’œil aux statistiques officielles.

Remarquons, tout d'abord, que le nombre de morts sur les routes annoncé chaque année est un chiffre brut qui n'est pas corrélé au nombre de conducteurs, ni au nombre de km parcourus.

Le graphique montre l'impact très relatif des mesures prises par les différents ministres de l'intérieur. L'effet le plus spectaculaire est dû à l'action la moins coûteuse: le discours de Jacques Chirac, le 14 juillet 2002, jour de l'attentat manqué contre lui, et où il avait inscrit la sécurité routière parmi les priorités, avec la cancer, de son gouvernement. Pour le reste, les différentes mesures prises, qu'il s'agisse de réduction de l’alcoolémie autorisée, de limitation de vitesse, d'instauration du permis à point ou de déploiement des radars automatiques, ne semblent pas avoir infléchi nettement une courbe qui s'apparente globalement à une droite de pente négative. Bien entendu, il est impossible d'affirmer que, sans ces mesures, le nombre de victimes auraient baissé de la même façon. Mais on ne peut pas, non plus, déduire de ces chiffres qu'une mesure particulière a provoqué un infléchissement net et durable. Un constat que les données issues des autres pays européens semble confirmer.

Il apparaît que la somnolence et l'alcool sont devenus les facteurs accidentogènes majeurs aujourd'hui. Mais l'avantage de la vitesse, c'est qu'il s'agit du seul paramètre que l'on peut mesurer de façon automatique et systématique. Est-ce une bonne raison pour ne se concentrer que sur elle? A-t-on étudié l'impact de l'angoisse des conducteurs vis à vis des radars sur leur comportement au volant? Avoir les yeux rivés sur le compteur est-il une garantie de bonne conduite? Au delà du caractère spectaculaire de l'installation de radars, fixes ou pédagogiques, il faudrait peut-être répondre à de telles questions.



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