jeudi 29 novembre 2012

Ca bouge en Banlieue : Enfin des actions politiques

Une action politique du Maire du Blanc Mesnil qui veut attaquer la SNCF pour les perturbations récentes du RER B.

BRAVO, BRAVO, BRAVO !!!!

Bravo Monsieur le Maire !
Bravo Monsieur Didier Mignot !
Bravo le Blanc Mesnil !

Je pensai être seul à mettre en évidence les problèmes de la banlieue.

Il est tellement difficile de faire participer nos élus locaux à des réflexions sur notre qualité de vie. Effectivement, je comprends que ces remarques ne leur fassent pas plaisir. Je voudrai tellement avoir tors pour pouvoir leur donner raison. J’ai peur qu’il n’en soit rien.

mercredi 28 novembre 2012

N20 : Des logemenents sur la Nationale


Axe principal de circulation de l’Essonne, La Nationale 20.


Il y a une règle que toutes les agglomérations devraient respecter : La ou il y a de la circulation, il ne devrait pas y avoir autre chose que des véhicules ! D’un point de vue sécurité, le mélange des genres ne fait effectivement pas bon ménage. Peut-être parce qu’un jour un physicien a établi la relativité ? Allez savoir.

Voilà donc un axe de circulation majeur, une Nationale, une quatre voies qui alimente tout un département. Quelle structure vous attendez-vous à voir en toute proximité d’une telle route ?

lundi 26 novembre 2012

ZAC de la Croix Blanche : Une belle démonstration de l'absurde


La croix blanches en chiffres (source http://lacroixblanchecommerces.com/) :

- 70 hectares
- 4164 Salariés (2010)
- 250 Entreprises dont 140 Commerces
- 3° parc de France en termes de Chiffre d’affaires

vendredi 23 novembre 2012

N20 : Saturation du rond-point de Ballainvilliers

Voilà un endroit où il fait bon faire ses courses le week-end ! Il faut faire un peu d’histoire pour mieux comprendre les choses.

Phase 1 : Initialement, il y avait le Centre commercial. Le rond-point de la route de chasse parvenait alors à rendre sa fonction d’échange entre les différentes villes en rouge et le centre commercial. Il ne faut pas oublier que ce rond-point est un moyen d’accès important pour les habitants des villes à la Nationale 20.

jeudi 22 novembre 2012

N20 : Radar de feu rouge criminel en moto

Voilà bien un nouveau mode de répression qui donne la nausée. Comment les concepteurs de ce système ont pu imaginer faire diminuer les accidents avec un système qui oblige les gens à piler ?
Google n’est pas à jour dans ses photos, et la bestiole pourtant en place, n’est pas encore visible sur le net.


A force de faire n’importe quoi sur l’urbanisation de cette nationale (voir les autres articles), on demande aux véhicules de rouler toujours moins vite et de façon toujours plus sécurisée. Le dernier arsenal de la gendarmerie a élu domicile sur l’un des principaux axes de l’Essonne, depuis quelque temps d’ailleurs.

mercredi 21 novembre 2012

Exclusion des motos à Paris


La rue Réaumur, comme bon nombre d’autre rue Parisienne a vus pousser son couloir de bus. Une petite bande de séparation bien épaisse pour éviter de mélanger les choux avec les carottes, et voilà. Nous avons de la chance, cette photo n’est pas prise aux heures de pointe. On distingue pourtant que les voitures roulent bien au milieu de cette rue devenue trop étroite pour deux files.


A partir de 17H, c’est la panique. Les deux files sont formées, on force un peu sur l’espace et on s’empile entre les feux. Il ne reste alors plus aucune possibilité pour les motos de « remonter la file » ou de circuler entre les files.

Attention le petit muret de séparation permet de s’engager dans le couloir de bus, mais le commissariat est au bout de la rue.

Cette solution évitée, il ne reste plus alors qu’au motard à bénéficier d’un bain pulmonaire à vitesse réduite, avec les sorties d’échappement directement branchées sur la prise d’air du casque. J’encourage toute personne à passer 20 minutes dans ces conditions pour voir ce que cela fait.

C’était pourtant un des principaux axes d’accès à la place de la République. Le nord de Paris n’est pas en reste, il vaut mieux éviter, et on parle maintenant de fermer voies sur berges. Rejoindre cette place va vraiment devenir compliqué.

Certes, cette interdiction n’est pas formelle. Par contre le résultat est bien réel, et les motos ne peuvent plus circuler ! En attendant de mettre les entreprises à la campagne, est-il possible d’autoriser les motos à utiliser les couloirs de bus ?

mardi 20 novembre 2012

Tourner à droite, un exercice hautement périlleux

Boulevard Saint Michel ! Quel joli endroit !


Comme de nombreux boulevard Parisien maintenant, il offre un nouvel avantage majeur : Comment faire pour tourner à droite ?

Regardez-bien la petites voiture grise sur la droite lorsque vous tournez à droite elle peut se retrouver très précisément dans l’angle mort de votre vision. Ni rétro interne, ni rétro droit....


lundi 12 novembre 2012

Une nouvelle étape dans la bêtise


Comment être à ce point opposé à quelqu’un qui prône la diminution de la pollution ? Il suffit pour cela de mieux comprendre qui sont les personnes épargnées, les riches Parisiens au détriment des familles de banlieue.


Explication de texte de la Mairie de Paris :

Voici quelques points de cet article qui me font bondir.

Le STIFF : Le STIFF est évoqué à de nombreuses reprises. Comment faut-il comprendre l’action de cet organisme par rapport à l’état de fonctionnement des RER de la région d’Ile de France ? Comment a-t-il pu laisser se détériorer à ce point les axes majeurs de circulation Parisiens ?



vendredi 9 novembre 2012

Novembre 2012 RER B

S'il est un sujet qui revient périodiquement, c'est bien celui des problèmes de train.


Je ne sais même pas comment organiser les présentations tellement les sujets sont nombreux. Par lignes, situation géographique, par date .....Bref, il faudrait un site dédié.

Voici ce qu’en dit TF1 : http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/nuit-de-galere-gare-du-nord-il-faut-que-la-sncf-se-remette-en-question-7645455.html

Il y aurait beaucoup d’autres choses à dire :
- Comment la SNCF fait pour dissimuler autant les problèmes de ses lignes ? Pendant le mois de Février je suis rentré chez moi à 2 heures du matin sur la ligne C et personne n’en a parlé.
- Le réseau est-il à ce point su mal entretenu que même la cours des comptes s’en offusque ?
    - Il est urgent de trouver les moyens à mettre en face.
- Budget, budget, budget !!!!!
    - Pour récupérer les budgets attendus il faudrait pourtant mettre en avance les problèmes et non les ignorer ?
    - Pourquoi Paris ne contribue pas plus que cela au financement des RER ? Je conseil la lecture sur le site du détournement de fonds.

jeudi 8 novembre 2012

Une reflexion sur les axes de circulation

Il est aberrent que chaque commune puisse disposer pleinement des axes de circulation qui la traverse sans se poser une seconde la question de savoir qui l’utilise.


Il est urgent que les axes de circulation soient réellement pris en compte comme des chances ou des avantages plus que comme des facteurs de nuisance qu’il faut éliminer.

La encore la somme des politiques locales ne font pas une politique globale !

organiser des stratégies d'urbanisation

La somme des politiques locales ne fait pas une politique globale ! N'est-ce pas tout ce qu'il manque à notre belle Europe ?
Pourquoi voulez-vous que cela fonctionne plus pour nos Mairies par rapport à un problème qu'elles ne savent pas gérer ?

L’urbanisation des villes ne doit pas être centrée que sur le ralentissement des axes de circulation.


De façon similaire à la gestion des eaux usées, les axes de circulation doivent faire partie intégrante des principes de déploiement de l’urbanisme.

Arrêts des ralentissements

Tout facteur qui limite la « circulation » au sens large, donc pas seulement les routes doit être définitivement banni voir interdit sous peine de voir nos régions d’Ile de France devenir des Provinces.

Déplacer le travail

Pourquoi ne pas mettre la ville à la campagne ?


Si cette affirmation est bien sotte, elle a au moins le mérite de mettre en évidence le point fondamental oublié par ces stratégies d’urbanisation.

Surtout ne changez rien ! votre modèle actuel est absolument parfait ! Par contre pour qu’il soit viable il faut impérativement déplacer les entreprises dans chacune des villes de banlieue, autrement dit mettre les villes à la campagne.

Prise de conscience des Mairies

Que tous les Maires de l’Ile de France prennent conscience que leur ville n’est pas un village gaulois mais une cité dortoir de Paris. Tous les aménagements de la Mairie doivent être faits en fonction de ce postulat de base.

Une politique globale des transports


Cela parait tellement évident que l’on se demande bien pourquoi rien est fait.


Je ne parle pas des différents organismes de gestion comme le Stif qui sont capables de laisser les différentes lignes de RER sans aménagement majeur pendant 20 ans ou plus.

Pour en revenir à la notion de détournement de fond, je voudrais que les impôts qui sont prélevés, au moins au niveau des entreprises soient répartis en fonction des services rendus à la population plus qu’en fonction de l’appartenance territoriale.

Les solutions

Avant de devoir arracher toutes ces infrastructures, et refaire des routes qui circulent, il y a peut-être quelque chose à faire ?

Les solutions sont nombreuses à mettre en place. Il faut pourtant particulièrement souligner les points suivants sous forme de grands principes :
- Une politique globale des transports
- La prise de conscience des Maires de l'Ile de France
- Déplacer le travail et les entreprises
- Arrêt immédiat du ralentissement
- Organiser des stratégies urbaines
- Une reflexion globale sur les axes de circulation











Histoire vraie en Ile de France

Après réflexion, et par respect pour cette Mairie qui ne demande pas autant de publicité, j’ai décidé de taire le nom de la ville concernée. Sachez cependant que cette histoire est totalement véridique. Cette histoire est longue….très longue. Aussi vais-je tenter une synthèse pour ne pas alourdir la lecture de ce document.


Voilà une ville qui dispose d’une route comme axe principal, comme bien des villes d’Ile de France. Pour sa malchance cette route remonte sûrement au moyen âge, et est donc relativement étroite. Deux voitures arrivent à se croiser, mais les trottoirs sont très étroits pour les piétons.

Première phase d’aménagement, mettre des places de parking condamnant l’une des deux voies et forçant les voitures à s’entrecroiser pour se laisser passer. Bref une situation assez compliquée lors des heures de pointes.

Faire grandir la défense

L’un des facteurs d’engorgement de L’Ile de France repose sur le fait même de la centralisation excessive sur Paris, combiné aux facteurs d’éloignement des familles.


Quelle solution nous propose-t-on comme solution au problème ?

Les tentatives ratées

Au-delà d’une certaine catégorie d’âge, tout bon informaticien qui se respecte maitrise de façon parfaite les bienfaits de la décentralisation puis de la recentralisation.


Il est évident que la mise en place de hub de travail (zone d’activité situé hors de Paris) permettant de diffuser les entreprises à proximité des zones d’habitation des travailleurs est une solution idéale évitant l’engorgement Parisien.

Ais-je parler de décentraliser Paris ?

mercredi 7 novembre 2012

Le fanatisme vert

Tant qu’on laissera le travail sur Paris, ce n’est pas la peine de développer les systèmes secondaires comme le bus et le vélo ! Les distances sont trop importantes pour pouvoir les utiliser. Tout au plus quelques bobos, fêtards ou touristes sont les seules personnes à en profiter.


Pour que ces mesures soient applicables il est urgent de mettre en place les systèmes qui permettraient de les utiliser comme les parkings gratuits aux portes de Paris par exemple.

Toutes les solutions promulguées par les verts vont dans le sens du blocage des axes de transport. Que se passera-t-il quand les voitures seront devenues électriques ? On reconstruira les routes pour les faire rouler ?

Non seulement ces moyens alternatifs n’apportent aucune solution à grande échelle, mais ils condamnent les axes de circulation en les utilisant de façon exclusive.

Les décisions qui doivent être prise ne peuvent pas être locales, mais prendre en compte le fonctionnement actuel de la société, vérifier quels sont les déplacements faits par les gens et ensuite proposer des moyens de transport appropriés.

Une réflexion équivalente qui a été conduite au niveau de l’alimentation et de la distribution, a abouti à la mise en place des AMAP dont le principal objectif est la relocalisation de l’agriculture. Leurs fonctionnements s’appuient sur une réorganisation de la société permettant à chacun de profiter de denrées agricoles propres et non transportées. Ce fonctionnement a de formidable qu’il repose sur la proximité.

Faut-il inventer les AMTP, association pour le maintien d’un travail de proximité ? Ou alors continuer de proposer des bus, vélo et autres véhicules électriques pour de toutes façons circuler sur des axes que l’on se complet à saturer ?

Il serait grand temps que les réflexions vertes aillent dans le sens de cette restructuration de la société, ou tout du moins dans le sens d’une meilleure qualité de vie durable, mais pour tous. Quelques soient ces réflexions, elles reposeront obligatoirement sur la gestion d’axes de circulation opérationnels.

mardi 6 novembre 2012

L'analogie avec la circulation biologique

La science fonctionne très souvent par analogie avec le vivant, et de nombreuses innovations ont été ainsi trouvées. De telles similitudes ont fréquemment comme point de départ la recherche de l’optimisation d’un système.


Peut-on alors considérer le fonctionnement d’une ville comme un système biologique complexe devant s’appuyer sur différent organes pour remplir sa macro fonction définie par l’homme ? En tout cas l’exercice est intéressant.

Notre chimère biologique est donc composée de la façon suivante :

- 1) Des organes plus ou moins éloignés représentant
    o Les villes
    o Des zones d’activités dont les zones commerciales
- 2) Des globules rouges représentant les hommes dont l’objectif est d’assurer le transport de marchandises ou d’informations entre les différents organes. Des globules blancs représentant les forces de l’ordre.
- 3) Des veines représentant les voies de circulation de retour
- 4) Des artères représentant les voies d’accès.

Le syndrôme des ZAC

Une Zac, ou zone d’activité commerciale fonctionne à peu près comme une mairie. Elle dispose d’espace relativement délimité, d’une infrastructure, en général payée par la Mairie pour faire venir les investisseurs (donc à moindre frais), et de magasins qu’il faut en plus grand nombre possible.

La sécurité routière


La sécurité routière est la première mesure visible conséquente à ce système aberrent. Toutes les causes citées ci-dessus sont de graves facteurs d’accidents. Que faut-il faire alors pour résoudre le problème ? Mettre des radars et toujours plus de répression pour obliger les automobilistes à rouler encore moins vite.


L’urbanisation est donc la principale cause d’accidentologie qui nécessite le renforcement de la sécurité routière.

J’aimerai juste vous encourager à regarder sur votre voiture votre vitesse moyenne. La mienne est de 37 km/h. Faut-il encore aller moins vite ?

Anecdote de la gestion du temps


Il était une fois un centre commercial de « courses par internet » qui s’était installé au bord d’un rondpoint relativement éloigné de la national 20. Jusqu’ici c’était pourtant un bon point.


Hors ce même rondpoint est tombé en situation de saturation totale en alimentant, plusieurs villes, la National 20, une ZAC, des magasins anarchiques, une zone de constructions nouvelles et bientôt une seconde.

On se retrouve alors dans le paradoxe suivant dont on pourrait faire un slogan commercial :
- Le temps que vous gagnez à faire vos courses, vous le perdez en voiture !

Ça donne envie non ?

A quoi peut bien penser le responsable de cette chaine de magasin ? Ne fait-il pas un investissement en pure perte ?

lundi 5 novembre 2012

Le mépris des axes de circulation

Les exemples sont tellement nombreux. Prenons celui de la national 20 ? Ancien grand axe d’alimentation de la ville de Paris.


- Combien de magasins au bord de la route ? Si seulement on pouvait les construire directement sur la route elle-même pour que les gens soient sur s’arrêter.
- Combien de nouveaux logements sont construits avec vue sur la route ?
- Combien d’arrêt de bus ne permettent même pas à ceux-ci de s’arrêter correctement sans continuer d’empiéter sur la route ?
- Combien de bande d’accélération mesurent moins de 5 mètres de long ?
- Combien de bande de décélération mesurent moins de 5 mètres également ?
- Combien d’intersections coupent cette nationale avec un système de feu ?
- Combien d’accès sur la national 20, se font directement par un système de stop ?
- Combien de sorties de magasins se font directement sur la route ?
- Combien de personnes se garent au bord de la route pour accéder aux magasins ?

Ce mode de construction est une hérésie à part entière. Ce développement anarchique des constructions en bordure de route, nous conduit obligatoirement à la saturation.

Un comportement bactérien

La bactérie est une petite bestiole unicellulaire qui vit, grandi et se multiplie jusqu’à l’épuisement des ressources qui la font vivre. Les jolis desseins qu’elles créé en vivant et mourant sur une boite de pétri peuvent être de spectaculaires témoin de cet état de fait.


Nos mairies fonctionnent de la même façon. Leur objectif est de devenir toujours plus grosses pour disposer de toujours plus d’électeurs et des revenus associés. Leur second objectif est de faire le moins d’investissements possibles de façon à équilibrer les comptes. Regardez à quel point le réseau d’axes de transport, a si peu évolué.

Notre Mairie témoin se retrouve donc, à utiliser les axes existants et à chercher le moindre terrain disponible pour y implanter des citoyens. Elle grossi, grossi, grossi, pour arriver à la situation de blocage quotidien que nous subissons. Sur ce point notre Mairie à exactement le même comportement que notre bactérie !

Il faudra se faire à l’idée, comme l’a fait la bactérie, que la mort de certaines zones, fait partie du schéma mis en place. Cela se traduit de façon suivante : Quand les axes sont devenus trop saturés, la vie des personnes qui y vivent devient un enfer.

Les facteurs d'urbanisation internes

Les villes ont de nombreux ennemis par rapport à ces situations de blocages de la circulation. Le plus grand d’entre tous : c’est elles même !

La place de la voiture dans la société

Il est un fait que les années 70 ont connues ce que l’on a appelé le « tout voiture ». De nombreuses grandes villes ont montré la limite de cet exercice, et nous ont conduit à rejeter un système centré uniquement sur la circulation des véhicules « privés ». Nous avons tellement réussi à catégoriser ce monstre de stratégie à bannir que nous en avons oublié de trouver un nom à son remplaçant. J’engage tous les littéraires de bonne volonté à nous aider sur la question, mais voici quelques exemples :

- La ville du père Ubu
- Le piège des citadins
- Le fanatisme vert
- La démagogie massacrante

Eh oui notre nouvelle politique n’a ni nom, ni philosophie, ni stratégie, mais elle remplace à merveille le « tout voiture ».

Les axes de circulation

Le résultat de toutes ces politiques, comme celle de Paris, est de condamner définitivement les axes de circulation.


Vous connaissez tous des axes de circulation qui roulaient encore il y a 10 ou 20 ans et qui maintenant sont au bord de l’agonie.

Leur engorgement est très simple à comprendre : Vous construisez tout et n’importe quoi en très proche proximité !

Des objectifs inconscients

Chaque ville, y compris Paris d’ailleurs, réfléchie en mode totalement autarcique en se focalisant sur un objectif précis. Faire un petit centre-ville ou il fait bon vivre…


Cette démarche est tout à fait louable. Le seul problème c’est que les points suivants fédérateurs sont totalement exclus :
- Où se situe éléments de vie, le travail, les magasins, les administrations, dans ma ville ?
- Quels sont les moyens dont disposent les gens pour s’y rendre ?
- Quels sont les axes de circulation ?

Les mêmes solutions Parisiennes

Seulement voilà, nos élus locaux trouvent le modèle Parisien tellement génial qu’ils décident tous de l’appliquer à la lettre en oubliant qu’ils ne sont pas du tout organisés de la même façon.



L’organisation est tellement différente qu’elle repose fréquemment sur une exclusion totale des magasins des centres villes au profit des zones d’activité commerciales pour lesquelles la voiture est obligatoire.


Non content d’avoir perdu un temps colossal pour vous rendre au travail, vous en perdez maintenant pour faire tout le reste.

Les nécessités de déplacement

J’aimerai beaucoup vivre dans un pays ou tous les transports pourraient se faire à pied ou en vélo, où les courses pourraient se rendre toutes seules à la maison, ou les enfants visiteraient le médecin du même immeuble, iraient à l’école et faire de sport en vélo….


Il n’en est rien. Nos villes n’ont pas été conçues comme ça, et les tentatives d’urbanisation oublient toutes qu’il ne suffit pas de fermer une rue ou d’y mettre une piste cyclable pour que les centres de vie se soient rapprochés pour autant.

La provincialisation de la banlieue

Comme si la catastrophe enclenchée ne suffisait pas, toutes les villes de banlieue prennent ce modèle en exemple et se mettent elles aussi à bétonner leurs rues de façon à protéger nos pauvres banlieusards de tous les méfaits de la vitesse excessive.

Comme si cela ne suffisait pas, les temps s’allongent aussi dans nos banlieues. Les mêmes infrastructures engendrent les mêmes résultats. Tous nos élus se moquent bien de savoir ce que font leurs administrés, eux, ils habitent « toujours » à proximité et peuvent se permettre de se construire une piste cyclable particulière pour se rendre à leur mairie.

Je voudrai que tous ces maires prononcent plusieurs fois la phrase suivante le soir avant de se coucher : J’administre une ville dortoir de Paris !

L'exclusion des Motos

Chacune des démarches faites par la Mairie ont conduit à réduire la largeur des voies de circulation. S’il s’agit bien de la politique visée, je ne suis pas sûr qu’elle ait bien pris en compte que plus aucun deux-roues ne peut circuler entre les files.


Je ne polémiquerai pas sur le fait que cela soit autoriser ou pas, tolérer ou que sais-je encore. En tout cas le code de la route précise que la remontée des files par la gauche est autorisée, mais par contre elle est rendue totalement impossible sur toutes les rues équipées.

Les obstacles sur la route

De nombreux effets pervers sont engendrés par ces infrastructures. Outre la volonté évidente de condamner la route, deux effets sont particulièrement remarquables : La dangerosité et la condamnation des deux roues.


Loin de dresser une liste exhaustive voici quelques exemples :
- Le changement de sens de circulation. La conduite à gauche ou le changement de file pour passer à droite de la file de taxi, occasionne de joyeuses rigolades lors des intersections.

La politique délirante de l'urbanisation de Paris

Impossible de parler du réaménagement Parisien sans s’étendre un peu. Je pense que ce chapitre peut croitre de façon très importante avec vos retours et vos anecdotes.


Dans Paris maintenant il faut réapprendre à conduire. Le code de la route est devenu totalement obsolète grâce aux nombreuses infrastructures qui ont été mises en place sur la rue de façon totalement anarchique.

Détournement de fond contre les Franciliens

Le mot est fort ? C’est vrai un peu.


Le principe des impôts, est qu’il doit contribuer à la vie sociale de tous. Nous nous retrouvons dans la situation suivante :

- Les entreprises travaillent avec leurs employés
- Les impôts sont prélevés par la ville de Paris
- Les impôts servent exclusivement au Parisiens
- Les employés sont majoritairement des Franciliens


La prise d'otage des Franciliens

Le résultat est consternant !


- Paris devient inaccessible aux voitures.
- Les automobilistes ne peuvent pas accéder aux transports en commun en périphérie de Paris
- Les transports en commun déjà saturés ne peuvent plus accueillir de gens.




La stratégie d'interdiction

Depuis que Monsieur Delanoë est arrivé à la direction de la Marie il s’acharne à identifier les véhicules comme persona non grata dans cette chère ville de Paris. Les mesures de blocage de la circulation sont connues de tous et la liste est impressionnante :


- Réaménagement des boulevards
- Mise en place de couloirs de bus
- Pistes cyclables
- Interdiction des voies sur berges
- Limitations de la vitesse sur le périphérique
- ….

Les capacités des transports

C’est un fait. Les transports en communs Parisien arrivent péniblement à répondre au nombre d’usagers en l’état actuel des choses.


Comment peut-on imaginer que ces derniers puissent accueillir l’ensemble des personnes qui prennent encore leurs véhicules ?

Comment peut-on alors écouter les discours Parisien qui militent pour fermer l’accès à Paris en dehors des transports en commun ?

Les conditions de transport

Certaines lignes sont devenues totalement abjectes. Je ne sais pas si l’on essaye d’atteindre le modèle Japonais, ou si on l’a déjà dépassé, mais le fait est que les quais sont déjà eux même sursaturés sans parler des rames de trains ou de métros.



Cette semaine encore j’ai vu une femme perdre connaissance dans le RER. Elle s’est tout simplement écroulée de sa position débout, à bout de force.

L'accessibilité des transports

Si un grand nombre d’axes sont plutôt bien desservis dans Paris, certains déplacements deviennent presque impossibles. Atteindre la porte de Saint-Cloud ou le pont de sèvre depuis le sud ou le nord de Paris relève de l’exploit.


Tous les cas se rencontrent en fonction des déplacements des gens. Certains Parisiens peu chanceux ont des trajets plus ou aussi longs que des Franciliens qui restent sur des axes bien desservis.




C’est un fait, La grande majorité des entreprises pourvoyeuses de travail se trouve à Paris. Certains domaines comme le conseil et le service y sont peut-être d’ailleurs exclusivement implantés.

Si certains efforts d’implémentation de zones d’activité sont maintenant remarqués dans le sud de Paris et à l’Est, la grande majorité reste principalement concentrée sur l’Ouest et la Défense.

vendredi 2 novembre 2012

Synthèse des définitions et contraintes de la banlieue



- Le travail est principalement situé sur Paris


- Les gens qui travaillent à Paris sont principalement situés en Banlieue

- Le fondement de la famille se trouve en Banlieue








La Famille et la Banlieue


De façon à bien comprendre l’identification des populations concernées, il faut continuer à analyser les travailleurs Parisiens.


Il reste encore les jeunes, qui, avides de la vie Parisienne arrivent à accepter des espaces de vie très petits, et qui même s’ils sont très chers, restent abordables de par la petitesse de leurs surfaces.

Cette situation reste tout à fait accessible pour un couple.


Que se passe-t-il lorsque la famille est créée. Si la

Paris sans habitants



Qui sont les parisiens ?


Combien de personnes sont capables de travailler et de vivre à Paris ?



Le travail est sur Paris

Le travail est principalement et exclusivement centralisé sur Paris, et plus précisément dans l’ouest Parisien. A cela pas de problèmes si tout était fait pour que l’on puisse rapidement s’y rendre.


Le travail est bien celui généré par les entreprises autres que les professions libérales et autres administration qui peuvent s’implanter directement là où il y a de la population installée. Cette catégorisation n’est absolument péjorative par rapport à ces populations, mais elle fait simplement la distinction entre les gens qui travaillent dans des entreprises et les gens qui travaillent avec les gens qui travaillent dans des entreprises. Le fondement de cette différence provient du fait que la première population doit se déplacer pour exercer son travail et que l’autre non.

Cette première conclusion tellement évidente souligne le fait que pour travailler, il faut se déplacer.

Le Fonctionnement de Paris

Effectivement, il est impossible de parler de banlieue sans parler de Paris qui en est la définition même selon le petit Larousse.


La Banlieue

Avez-vous remarqué ? Chaque fois que la télé évoque le problème de la banlieue, on ne parle que des barres d’immeubles et des jeunes des cités. La banlieue ce n’est pas seulement cela. Il y a aussi tous les gens qui vivent dans des endroits autres que ces fameuses barres et qui font vivre la France et sa capitale : Paris.
Est-il trop demandé que de demander un peu de considération à ce titre ?

Autant la présentation me parait désuète, autant il est fondamental que cette conscience devienne politique.